Gros émoi hier au Palais Lantivy où nos 22 conseillers départementaux ont sonné la révolte anti Valls ! Décidément, l’irascible Premier Ministre a du souci à se faire… »
Comment a-t-on pu en arriver là ? Comment ces braves élus, qui pour la plupart ont passé leur vie le doigt sur la couture du pantalon, toujours soucieux de l’intérêt parisien quelle qu’ait pu être la couleur des gouvernements, comment ces élus modèles si peu politiques et tellement « puliticanti », si soucieux d’éviter les débats « idéologiques » et de ne pas se montrer trop proches de leurs peuple, si attachés à ne pas s’occuper de politique mais seulement d’intendance, comment ces citoyens-élus modèles ont-ils basculé dans la révolte ?
Leur nouvelle passion : la « ruralité », vous savez, cette région presque déserte dont on parle quand arrive les élections, qu’on découpe quand cela arrange , et dont la seule ressource, par la grâce de notre système électoral, consiste à assurer l’élection des conseils départementaux et des sénateurs…
Paris a voulu mettre fin à ce système surréaliste, qui coûte si cher pour si peu de résultats. C’est une réforme à l’échelle de l’hexagone, mais qui , une fois n’est pas coutume, sert les Corses. D’où le soulèvement spontané de nos édiles qui ont courageusement décidé de mettre fin à 150 ans de mutisme professionnel…
Hé megliu un tontu à u fattu soiu ch’un astutu à u fattu di l’altri !
Ghjacumu faggianelli